Thaïs s’engage pour son peuple

Âgée de 20 ans et originaire de Toulouse, Thaïs a fait la une des médias pendant plusieurs jours au mois de juin dernier. Avec des amis militants, dont certains jeunes formés à l’IFP, elle s’est introduite sur le toit d’un immeuble le jour de la manifestation du Comité Traoré* le 13 juin à Paris et a déployé une immense banderole dédiée aux « victimes du racisme anti-blanc ».  Rencontre avec cette jeune auditrice de l’IFP.


Thaïs, qu’est-ce qui vous a incité à vous engager au service de votre pays ?

Étudiante en langues étrangères à Toulouse, mon université se situait dans un quartier fortement touché par l’immigration et l’islamisation. Quotidiennement, en rentrant de mes cours, je pressais le pas en passant dans certaines rues. Ce sentiment d’insécurité a continué de m’habiter de plus en plus. Et, comme beaucoup d’entre nous, je suivais l’actualité avec inquiétude et voyais mon pays sombrer de plus en plus tout en ayant un sentiment d’impuissance. Mais j’ai eu un déclic : si je refusais de devenir étrangère dans ma ville, je devais poser des actes concrets. C’est alors que j’ai rejoint le mouvement Génération Identitaire.

Samedi 13 juin, avec des amis militants, vous vous êtes opposés frontalement au Collectif Traoré *. Quel était l’objectif de votre action ?

Depuis plusieurs semaines, on observait un véritable matraquage médiatique autour du clan Traoré, des prétendues violences policières et du mouvement américain des Black Lives Matter. L’hégémonie médiatique complaisante et la soumission totale de nos politiques aux revendications outrancières de ces militants indigénistes nous étaient insupportables. Nous avons donc décidé de déployer cette banderole afin de pirater l’attention médiatique disproportionnée accordée au rassemblement. Par la même occasion, nous avons voulu rappeler la réalité du racisme anti-blanc, haine largement répandue et pourtant passée sous silence alors que ses victimes méritent qu’on leur rende justice. Les militants auto-proclamés « anti-racistes » ont alors révélé leur vrai visage : celui de militants anti-blancs uniquement motivés par leur mépris de la France et leur désir de vengeance sur l’Homme européen.

Quelles ont été les réactions face à cette action « coup de poing » ?

Depuis la rue, la foule pleine de hargne nous hurlait toute sa haine et ne souhaitait qu’une chose : nous lyncher. Une douzaine de racailles d’extrême-gauche ont d’ailleurs atteint le toit où nous nous trouvions et cherchaient à en découdre. Nos militants sont courageusement parvenus à les repousser. J’ai par la suite reçu des centaines de menaces de viol, d’agression et de meurtre sur les réseaux sociaux. Mais cela n’a fait que me conforter dans le sentiment de mener un combat juste d’autant que les messages de soutien et de remerciement me sont parvenus en masse.

Que répondez-vous à des jeunes qui hésitent à franchir le pas de l’engagement ?

Je leur dirais que l’Histoire appartient à ceux qui l’écrivent, que sombrer dans le défaitisme serait absurde et que nous pouvons avoir un réel impact et gagner cette guerre idéologique si nous nous en donnons les moyens. Rien n’est trop beau pour le pays qu’on aime : nous avons la chance d’être les héritiers d’un passé glorieux, d’une culture millénaire, d’une civilisation grandiose pour laquelle nos ancêtres se sont battus. Nombreux sont les aïeux avant nous qui ont offert leurs vies pour que nous restions Français, c’est maintenant notre tour de reprendre le flambeau pour les générations futures. Et qu’en fermant nos yeux nous puissions être fiers d’avoir apporté notre pierre à l’édifice et ne pas avoir à rougir d’avoir manqué de courage. « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ». Heureusement, j’ai croisé à l’IFP des jeunes qui ont le même tempérament que moi, ce qui me donne une force supplémentaire.

*Lancé suite à la mort du multirécidiviste Adama Traoré le 10 juillet 2016 après son interpellation par la gendarmerie, ce collectif est aujourd’hui le fer de lance de la mobilisation contre les « violences policières ».