Julie, engagée à l’université en milieu hostile

Très attachée à son pays, Julie, 22 ans, est venue se former à l’IFP pour trouver un engagement qui corresponde à son caractère enthousiaste et combatif.


Elle y a fait la rencontre de Stanislas qui l’a convaincue de rejoindre son équipe militante à la Sorbonne.

Pourquoi t’es-tu inscrite à l’IFP ?

À l’école puis à l’université, sous couvert d’informations « objectives » délivrées par nos professeurs, nous baignons dans un environnement «  marqué à gauche  ». Je savais très bien que ces discours ont plongé notre pays dans un abîme et je souhaitais alors mieux structurer mes idées pour les contrer. Étudiante en droit à la Sorbonne, j’avais une profonde envie de m’engager mais je ne savais pas comment, ni où.

Qu’est-ce que ton passage à l’IFP t’a appris ?

J’ai pu approfondir certains sujets complexes (la fiscalité, la démocratie directe, l’Islam et l’islamisme…). J’ai aussi progressé sur la manière de défendre mes convictions car, à l’université, nous n’avons jamais l’occasion de nous entraîner à faire passer un message devant les médias, ni à nous exprimer devant un public. J’ai enfin eu l’occasion d’échanger avec un autre auditeur, Stanislas, qui m’a invitée à rejoindre ses équipes militantes à la Sorbonne pour affronter les syndicats. À l’IFP on se rend compte que l’on n’est pas seul.

En quoi ton passage à l’IFP va être utile pour tes engagements à l’UNI ?

À peine sortie de ma formation, j’ai été plongée dans le grand bain du militantisme universitaire : j’ai participé activement à une élection en droit, où nous avons pu obtenir un élu. L’année prochaine sera cruciale car ce sont les élections au conseil d’administration de la Sorbonne qui se profilent. Je compte mettre en pratique les conseils concrets reçus à l’IFP et convaincre les étudiants de l’importance de réformes d’ampleur au sein de l’enseignement supérieur. À titre d’exemple, la notion de mérite doit retrouver ses lettres de noblesse.