Gonzague : réniforme et entreprendre

Pilier de la « réinfosphère », Gonzague est un entrepreneur politique né. Il a fondé et dirige ndf.fr et une gazette dans les Yvelines.


« Je pense que le monde se nourrit d’un peu de vérité mais de beaucoup de mensonges » : voilà pourquoi Gonzague, d’origine francilienne, s’est lancé dans la création de sites internet « réinformateurs ». Son souci ? Rapporter aux Français les fardeaux fiscaux qui pèsent sur les entrerprises, la réalité de l’immigration de masse ou encore des politiques anti-chrétiennes.

Gonzague a commencé à s’engager durant ses études à l’Université, mais le virus de la politique l’a pris très jeune : « ma prise de conscience remonte à longtemps, peut-être vers les 10 ans, âge vers lequel j’ai découvert les billets de Max Clos dans Le Figaro de mon grand-père maternel. » Ses convictions chevillées au corps : « Je suis attaché aux idées de liberté et de responsabilité qui, à mon avis, garantissent le mieux, dans le contexte qui est le nôtre, la possibilité de défendre le bien, le beau et le vrai ».

Un entrepreneur politique

Si sa première réussite fut le site Nouvelles de France, Gonzague ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Entrepreneur enraciné, il renouvelle le modèle de la presse locale : « j’ai participé il y a deux ans au lancement d’un journal gratuit dans l’Ouest parisien, persuadé que le support papier a de l’avenir au niveau local, à condition que la publication soit de qualité, gratuite et adaptée aux attentes spécifiques du public visé ».

L’Institut de Formation Politique a joué un rôle crucial dans son engagement : « en m’aidant à professionnaliser mon action » rapporte t-il. « J’y ai trouvé les moyens de développer mon engagement. J’ai appris à bâtir une organisation pérenne. L’IFP m’a donc permis de vivre de ma passion après mes études et mon mariage. »

Et il ne compte pas s’arrêter là : « j’aimerais dupliquer le journal local gratuit dans d’autres villes », lance t-il avec conviction. « Au quotidien, dès que je rencontre un problème, je ne râle plus, je me dis qu’il y a quelque chose à lancer ou créer. Bon d’accord, je râle toujours un peu… je suis Français ! »